Ca y est! Le consommateur va maintenant contribuer au recyclage des D3E, le déchets d'équipements électriques et électroniques. Nous paierons en fait une taxe à l'achat des produits d'électroménager, de HIFI, .. afin de financer le démantèlement des ces objets complexes. Restent aux filières de recyclages à se constituer. En effet, pour le moment, celles-ci existent très peu et sont souvent des associations de réinsertion professionnelle qui récupèrent de vieux écrans, de vieux frigo, ... afin d'en enlever les éléments polluants avant de les vendre à des ferrailleurs. Ces organisations vont sûrement se développer et voir apparaître d'autres structures qui les aideront.

C'est là que résident les nouvelles opportunités de création. Il s'agit en fait de bâtir des réseaux de collecte des D3E depuis la récupération de ces produits (chez les distributeurs, les particuliers ou dans des déchetteries) jusqu'à leur dépollution. Il faudra optimiser les procédures de recyclage afin de les rendre les moins coûteuses possibles. Les organismes responsables de ce traitement des déchets devront être accrédités par l'Etat et se verront reverser l'eco-taxe (payée par les consommateurs) de la part des distributeurs.

Le traitement et la valorisation des déchets, voilà un sujet d'avenir! Qu'en pensez vous? Le recyclage des D3E est-il pour vous un marché viable?

Une croissance nulle au troisième trimestre, et le monde économique français tremble! Lorque l'on regarde de plus près les chiffres publiés par l'INSEE (dans le Monde), il apparaît que cette déconfiture vient du défaut de l'offre et des exportations. La demande intérieure reste plutôt forte mais les entreprises n'exportent pas suffisamment.  Malheureusement, cela nest pas une révélation! Dans le monde globalisé dans lequel nous sommes, ce qui tire l'économie et donc la croissance, c'est la production et l'offre proposée par les entreprises françaises à l'étranger. Si nous voulons rester dans la course il faut donc rendre nos entreprises plus compétitives vis à vis de l'étranger et cela passe par des mesures profondes.

La première mesure invoquée est souvent la réforme du code du travail mais c'est souvent un épouvantail et ce n'est pas la seule mesure nécessaire. Il faut aussi (et surtout!) rendre les entreprises plus innovantes, les moderniser toujours plus. Cela passe par un environnement national et un Etat qui investit dans des infrastructures et dans des formations pour les employés au chômage. La liste est longue...

Mais en aucun cas, en aucun cas, nous ne pourrons avoir une croissance durable en stimulant la demande intérieure. Dans l'économie mondialisée qui est la notre, la politique de demande perd presque toute son efficacité. La création de richesse passera par les aides aux entreprises exportatrices, à nous de les créer!

Le Monde publie une série d'articles et son éditorial sur l'Euro fort, sujet de ma note précédente.

Je croyais que c'en était fini des critiques faciles contre la fameuse Commission, de la diabolisation de Bruxelles, mais visiblement non. Le Non au Traité constitutionnel n'aura pas servi de leçon. Les candicats potentiels à l'élection présidentielle, de droite comme de gauche, n'ont pas manqué l'occasion facile de s'en prendre à la BCE et à sa politique de l'Euro fort. Le raisonnement est simpliste et, parce qu'il n'est pas nuancé, frise le populisme et la démagogie. Il est facile d'accuser l'Euro fort de gréver la compétitivité des entreprises européennes, d'affirmer que les Etats Unis ont une politique plus efficace, et d'oublier les véritables raisons de cette politique.

Grâce à un Euro fort, l'Europe est une place attractive de capitaux étrangers, et peut donc investir. La zone Euro a ainsi reçu des capitaux en provenance de l'Asie grâce à sa politique monétaire. L'Euro fort rend aussi nos importations plus faciles et la facture énergétique (pétrolière en particulier) plus digeste en ces temps de flambée des prix du barril. Et puis, n'oublions pas que les USA ont une monnaie qui s'impose d'elle même et qu'ils peuvent donc se permettre plus de liberté. Si nous voulons devenir une référence monétaire, nous devons montrer notre rigueur.

Alors certes, cette politique nous empêche de rester aussi compétitifs que nos concurrents américains, anglais ou japonais. Mais dans quelle mesure?
Les grands groupes produisent  le plus possible localement, afin de s'affranchir du rique de change. Ils font appel à des sous traitants locaux. Leurs commandes de matière première sont couvertes sur le plan financier par des produits structurés afin de limiter les pertes dues au change, et ce plusieurs mois à l'avance. Ils ne ressentent que peu les fluctations des monnaies. Restent les PME exportatrices, celles que l'Etat encourage et veut accompagner. Celles-ci sont touchées par l'Euro fort sans avoir les outils nécessaires pour s'en prémunir.

Cette politique a donc un impact sur notre économie, mais il n'est pas forcément celui que l'on entend dans la bouche des politiques. En accusant Bruxelles de vouloir tuer Airbus, on oublie que les PME sont les principales victimes et que des mesure ciblées seraient peut être plus utiles que des considérations macro économique qui nous priveraient de certains investissements et rendraient l'énergie encore plus chère.

Voilà une note qui donne du courage sur le blog Envie d'Entreprendre. Une façon de se dire que même si nous n'avons pas tous les mêmes armes, chacun peut briller dans son domaine à condition de travailler. Je rajouterais : avec méthode. C'est certainement ce qui permet de progresser le plus, et avec efficacité.

Le créateur de LinkedIn, Reid Hoffman, est aussi à la tête de Kiva, un site de micro-crédit sur le mode du web collaboratif. Le principe est simple, vous prêtez de l'argent à des personnes de pays en développement qui en on fait la demande sur ce site via des associations locales.
L'intérêt est double, vous connaissez les détails du projet soutenu (ouverture d'un commerce, création d'un service,...) et vous pouvez souscrire de petits montants. En effet, chaque projet est soutenu par plusieurs prêteurs qui, ensemble, peuvent aider une entreprise ayant un besoin réduit en capital.
Une façon d'allier modernité, développement et capitalisme. Très constructif.

On peut faire une autre observation sur cette initiative. Ce site et les réseaux locaux qui en sont partenaires permettent en fait, à une échelle évidemment très réduite, de conduire l'épargne vers l'investissement (certes, le micro-investissment). Il joue le rôle de banque, sans passer par le chemin traditionnel et les marchés financiers. Est-ce un role que pourrait tenir un jour le web dans une plus grande ampleur? En favorisant la communication entre offre et demande en capital, Internet pourrait-il servir de vecteur d'investissement direct?

La Chine organise ce week end un sommet rassemblant 48 pays africains. Jamais elle n'avait organisé un rendez-vous international de cet ampleur sur son propre sol. Un signe que le monde change et que les rapports de force internationaux se modifient.
On sait depuis quelques années l'intérêt de la Chine pour ce continent, pour ce qu'il représente comme ressources énergétiques, minières, mais aussi comme marché et comme terre d'accueil d'une démographie gigantesque. Mais cette présence n'est pas seulement économique, en fermant les yeux sur le comportement de certains régimes africains corrompus et peu disposés aux principes démocratiques, dans le but de tisser un maximum de liens commerciaux, la Chine change les rapports diplomatiques dans la région. Ces états se sentent plus fort vis à vis d'un Occident qui a toujours exigé d'eux une conduite plus respectable.
La question est de savoir si ce changement va dans le sens du développemnt de l'Afrique. Alors, l'influence de la Chine sur ce continent va-t-elle dans le bon sens? 

Suite au commentaire du blog Club Business au Feminin, je rajoute deux liens vers des blogs qui vont dans le même sens que le mien. Vous y trouverez des ressources intéressantes et des liens vers les sites qui comptent.

Si vous suivez l'actualité des énergies renouvelables vous n'êtes pas sans ignorer la centrale solaire des Monts, près de Chambéry, ouverte l'année dernière. Elle montre la réelle faisabilité de projets sur les énergies propres. Cette centrale dégage environ 12 000 €/an de recettes pour un investissement de 450 000 € HT.

N'hésitez pas à me faire parvenir vos impressions! Le photovoltaïque a-t-il un avenir ?

TED, une entreprise qui promeut le libre partage de l'inforamtion contenue dans les bases du monde entier, à but pédagogique. Bel objectif. A voir absolument : les vidéos des conférences. Je suis resté scotché sur la forme et l'outil de présentation, cela fait parti des choses que l'on aimerait voir dans certaines salles de classe de l'éducation national...Quant au contenu, lui aussi a sa place dans nos écoles avec par exemple le "TED talk" de Hans Rosling sur les PED. Bluffant, tout simplement!